Un rapport socio-économique a été publié sur le site d’Exploralis, dans le cadre du projet MED’EX. Parmi les activités professionnelles adoptées dans la région, autres que l’agriculture et l’élevage bovin et ovin, on retrouve la pêche en eau douce qui est devenue une activité économique et sociale rentable pour les habitants des zones limitrophes du barrage Sidi Salem.
La production moyenne en 2015 du barrage de Sidi Salem était de 726,92 tonnes de poissons.
On retrouve 12 espèces de poissons dans ces eaux : le gardon, le rotengle, la carpe commune, la phoxinelle de la calle, le silure, l’anguille, le cyprino- donte rubané, la gambusie, le gobie marbré, le sandre et les deux espèces de mulet.
Les rendements enregistrés sont moyens sur le plan pondéral et numérique (8,08kg /1000m2 et 114 ind/1000m2). Les quantités de mulet sont en baisse vu l’effort de pêche et le manque de l’ensemencement durant trois années (2011, 2012, 2013), alors que les populations de gardon et de rotengle sont abondantes et équilibrées.
Cependant, ce barrage présente une carence remarquable en poissons autochtones. Les indices de diversité indiquent que les peuplements étudiés sont peu diversifiés au niveau du barrage de Sidi Salem.
Il est à noter que les 2 mois de mars et d’avril représentent la période de repos biologique annuelle.
La colonie de pêcheurs du barrage Sidi Salem compte à peu près 160 pêcheurs qui utilisent 80 barques à rame, pratiquant une pêche artisanale et sélective, tout en utilisant des filets de pêche, des palangres et des nasses. Cette colonie de pêcheurs s’étend sur les rives du barrage Sidi Salem faisant partie de deux délégations (Béja sud et Testour). On compte 3 points d’attache à Béja sud et 5 dans la délégation de Testour.